AFFAIRE CHLOÉ L'adolescente aurait été violée à plusieurs reprises lors de sa semaine de captivité
Chloé Rodriguez, la jeune fille de 15 ans retrouvée dans un coffre de voiture en Allemagne après une semaine de disparition, a été entendue par les enquêteurs spécialisés de la Section de recherches de Nîmes, ce dimanche 18 novembre. Selon LCI, elle aurait confié avoir été violée à plusieurs reprises.
L'adolescente qui a rejoint le domicile familial à Barjac samedi soir, a livré son premier témoignage aux gendarmes dans le cadre d'une procédure spéciale nommée "Mélanie" : "Il s'agit d'une audition filmée lors de laquelle le mineur est encadré par un psychologue. Cela évite à l'enfant ou adolescent de devoir être entendu à de nombreuses reprises et ainsi de lui faire revivre les faits" a précisé le Colonel Pierre Poty, commandant du groupement de gendarmerie du Gard. Entendue de 14h30 à 20h30, la jeune fille est revenue sur son rapt qui remonte au vendredi 9 novembre alors qu'elle venait de rentrer à son domicile à Barjac après avoir rendu visite à une amie dans un village voisin à une dizaine de kilomètres.
"Positive sans être abattue", Chloé Rodriguez a raconté ses sept jours de captivité, du moment où Kamel Bousselat, un Bagnolais de 32 ans, l'a embarquée "de force" dans son Audi A3, jusqu'à ce fameux vendredi où elle a été découverte dans le coffre par les policiers allemands, à Offenbourg, dans le land de Bade-Wurtemberg, à une quarantaine de kilomètres de la frontière franco-allemande. Quelques informations commencent à filtrer : la jeune fille aurait été violée à plusieurs reprises. Une information judiciaire avait été ouverte vendredi dernier pour "enlèvement et séquestration." Ce lundi, suite aux déclarations de Chloé confirmées par les examens médicaux menés hier soir, la mention "viol" s'ajoute à cette information judiciaire.
Kamel Bousselat, le ravisseur présumé de Chloé Rodriguez, un Gardois déjà condamné pour "agressions sexuelles" est actuellement incarcéré en Allemagne dans l'attente de son extradition dans le cadre d'une procédure de mandat d'arrêt européen. Lors d'une conférence de presse donnée ce lundi 19 novembre, le procureur d'Offenburg n'aurait aucune raison de "s'opposer à une extradition rapide" de l'homme qui sur conseil de son avocat s'est muré dans le silence. Seule information révélée par le procureur de l'Offenbourg : il aurait choisi Chloé au hasard.
Stéphanie MARIN
stephanie.marin@objectifgard.com
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