ÉDITORIAL Frédéric, 32 ans, journaliste tué en Ukraine dans l'exercice de son métier
Ce matin, difficile de ne pas rendre hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste-reporter à BFM-TV. La presse française et francophone. La France entière est en deuil. Mortellement touché par un projectile consécutif à un bombardement en Ukraine, le jeune homme de 32 ans qui participait à un reportage sur ce terrain de guerre laisse derrière lui une famille et une rédaction confrère dans le chagrin. Ce collègue disparu rappelle si c'était encore nécessaire, que le travail exceptionnel effectué par ces femmes et ces hommes pour raconter le quotidien au coeur des conflits, n'est pas dénué de danger. Ce matin, bien sûr, on s'attarde sur Frédéric parce qu'il était un journaliste français. Mais cela n'empêche pas d'avoir une pensée pour les sept autres reporters tués depuis le début de l'invasion russe. Et aussi de se rappeler qu'un journaliste français, Olivier Dubois qui collabore avec le quotidien Libération, a été enlevé au Mali le 8 avril 2021. Déjà 13 mois de captivité... Au-delà donc de l'engagement pour ce métier si difficile, ces journalistes réussissent une mission si vitale, si essentielle : informer dans ce monde de l'information où à chaque instant se mêlent fausses nouvelles, manipulations et contre-vérités. Frédéric, ceux qui ne sont plus là et les autres encore sur les théâtres de conflits, une seule obsession : nous tenir au courant des évènements tels qu’ils se passent. Et pour y parvenir, ils doivent être sacrément courageux. En plus de maîtriser le contexte, être un expert de la région qu’ils couvrent, aussi bien sur le plan géopolitique, qu’économique ou même religieux, il leur faut enquêter en profondeur. Cela passe par la négociation, la diplomatie, la maîtrise de la langue. S'intégrer aussi dans les différents contextes culturels. Pour ainsi donner la parole à toutes les parties impliquées de près ou de loin dans la guerre. Et offrir la possibilité de se faire une opinion sur la situation en toute connaissance de cause. Tout cela, en se confrontant à de nombreuses difficultés, faites d’insécurité et de menaces constantes, cible privilégiée de ceux qui veulent stratégiquement contrôler la diffusion d'informations à l'extérieur des frontières. Pour imposer aux yeux du monde, leur version des faits. Vous l'avez compris, un métier indispensable, passionnant mais sacrément dangereux. Frédéric, à qui nous pensons ce matin, l'a appris malheureusement, à ses dépens. Mais l'ignorait-il vraiment ?
Abdel Samari
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