Ycare, l’énergie sensible

La soirée a commencé avec l’entrée du chanteur Ycare. L’homme de 40 ans a montré au public nîmois son énergie débordante, mais aussi sa sensibilité. Accompagné de sa guitare, il a interprété ses titres phares tels que "14 boulevard Saint-Michel" et "Animaux fragiles". Lors de ses prises de paroles avec le public, il a notamment évoqué sa relation avec celui qu’il qualifie comme son frère, le chanteur Patrick Bruel. Moment d’émotion lors de l’interprétation de son titre "Colette", une ode aux grands-mères parties au ciel. Puis lors de sa chanson "Une vie", l'artiste a traversé la fosse assise, il s'est arrêté faire un câlin à une mamie, et a demandé au public d'hurler les gros-mots « putain » et « fait chier ». Avec ses musiciens, sa voix acoustique a résonné dans l’amphithéâtre romain.

Le chanteur a alors fait une grande annonce, la fin du clip de sa nouvelle chanson nommée « Le fou et le roi », va être tournée en direct aux arènes. « C’est un des moments les plus importants de ma vie », a-t-il dit au micro. Sur l'air de la chanson "Viva la Vida" de Coldplay, la foule s’est levée et a applaudi de toutes ses forces. Les effets pyrotechniques étaient de la partie et l’artiste a même couru dans le public. Après une heure de concert, le clou du spectacle pour sa dernière chanson : de gros ballons ont volé dans le public et ont amusé la foule durant l’entracte !

Bruel, engagé dans tous les styles

À 22 heures, arrive sur scène celui que tout le monde attend ! Les premiers cris des fans retentissent. Patrick Bruel fait son entrée sur la scène du festival de Nîmes pour son deuxième concert dans les arènes. Il débute avec la chanson "Encore une fois" issue de son 10e album éponyme. Une mélodie entraînante et rock, qui a directement séduit le public. Dans cette euphorie générale, "Alors regarde", une des chansons cultes de l'artiste a retenti. Puis direction la Tunisie avec "Café des délices", suivie de son titre "Danse pour moi" pour une ambiance très conviviale. 

Dans tous les genres, Patrick Bruel sait séduire son public. Avec aisance, il n'hésite pas à prendre la parole sur des sujets forts. Avec sa voix rauque, il interprète sa chanson "On en parle" comme une dystopie du monde actuel afin de dénoncer les problèmes comme le harcèlement, le réchauffement climatique, les guerres, les discriminations ou encore les violences. Un moment suspendu et engagé. Puis, il lance à son public : "Du fond du cœur, je vous remercie pour le temps que vous me donnez ce soir", avant d'interpréter son tube "Pas eu le temps". 

L'artiste rappelle qu'il est né en Algérie avant de proposer son titre issu de son dernier album "Je reviens". Puis, on atteint le point culminant de la soirée. Après une petite blague sur le match de football de la France, qui avait lieu pendant le concert, il interprète son duo avec Ycare sur le morceau "Origami", une chanson entraînante durant laquelle le public brandit des feuilles avec un coeur rouge dessiné dessus. 

La soirée continue dans un décor d'appartement New-Yorkais, dans lequel le chanteur se sent comme dans son "Appart". Il s'assoit alors avec sa guitare à coté de son guitariste Yannick Soulier pour un medley de plusieurs morceaux. « Il n'y a que quand on est malheureux qu'on écrit des chansons, sinon on a autre chose à faire », explique-t-il avant de chanter l'emblématique "J'te le dis quand même", accompagné du public. Durant ce mélange, il a également transformé les arènes en bal musette avec "Mon amant de Saint‐Jean". 

Place ensuite à l'émotion avec un hommage poignant au musicien Nino Vella, décédé quelques jours auparavant à l'âge de 31 ans, lors de la chanson "Le fil". Il a également tenu à dédicacer ce morceau à ses deux fils présents dans les arènes pour cette soirée. 

En cette période d'élections législatives, Patrick Bruel rappelle à ses fans un "Rendez-vous important ce dimanche". Il ajoute : "Je ne me permettrai jamais de donner des consignes, mais je voulais juste vous rappeler une phrase de Nelson Mandela : que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs." Avant d'enchaîner sur ses incontournables tubes "Qui a le droit" et "Place des Grands Hommes". 

Étonnant, mais émouvant, le chanteur a interprété sa chanson en duo avec La Fouine, "Maux d’enfants". Un texte qui parle du harcèlement scolaire subi par de nombreux enfants qui peut les conduire au pire, interprété sur un air de rap. Avant le rappel, le titre "Stand Up" a remis l'ambiance avec des interactions du public en le faisant s'accroupir et se lever plusieurs fois. 

Pour finir, après avoir chanté "Casser la voix" en pleine séance de tirs aux buts de l'équipe de France, le public commence à s'exprimer en chantant "On a gagné, on a gagné". C'est alors que Patrick Bruel, amateur de football, a décidé de lancer un géant "Allez les bleus" au piano. La soirée c'est alors fini sur le titre de son dernier album "J'lai fait 100 fois". 

Revivez le concert en video : 

Le chanteur Patrick Bruel fait son entrée dans les arènes de Nîmes devant une foule en délire

L’artiste Patrick Bruel a interprété sa chanson « Alors regarde » en chœur avec le public des arènes

Alors que l’équipe de France de foot vient de gagner son quart de finale de l’euro aux tirs au but, le chanteur Patrick Bruel, qui réalisait son concert en même temps, lance un géant « Allez les bleus »

 

 

 

 

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