GARD Le muguet, cette brindille qui arrondit les fins de mois
Aux quatre coins du département, en cette journée du 1er mai, de nombreux gardois se sont improvisés vendeurs de muguet.
C'est le même rituel depuis quatre ans. Sylvie, sa soeur, sa fille et son gendre préparent cette journée du 1er mai avec beaucoup d'application. Dans la semaine qui précède, ils achètent les brins de muguet chez un producteur avant de se mettre au travail :"On a mis environ quatre heures pour préparer 450 bouquets. Cette année, on a insisté sur la décoration", explique Sylvie.
Vient le jour J. Réveil à 4h du matin ! A 6h, la petite famille investit l'avenue Jean Jaurès à Nîmes. Mais pas n'importe où :"On se met sous les arrêts de bus parce que chaque année on a la pluie". Seul le gendre fait le pari du beau temps - ce n'est pas gagné - en s'installant sur un rond-point.
Les muguets vendus 3€ le brin, 5€ avec une rose et 10€ en pot, rapportent environ 200€ à chacun des membres de la famille. Ça vaut le coup de se lever tôt !
Devant la bar-tabac de la Meunière à Alès, Nancy est là depuis 5 heures du matin. "Il faut être matinal pour avoir les bonnes places", sourit-elle. Voilà 20 ans que chaque premier mai, elle vient vendre son muguet dans les rues de la capitale cévenole. "C'est l'occasion de me faire quatre sous. Je suis seule avec deux enfants, j'ai besoin d'arrondir mes fins de mois", explique t-elle.
Sauf que ce matin, il y avait moins de monde que d'habitude. La faute au temps, maussade ? "Ou à la concurrence des supermarchés, où le muguet est beaucoup moins cher", pense Nancy. Elle vend le brin de muguet 2,50 euros.
Direction Bagnols, où Sandra Campens et son fils Damien, 13 ans, vendent du muguet place Jean-Jaurès. Pour eux, c’est nouveau : "c’est notre première année, on fait ça pour dépanner une copine qui vend des fleurs", explique Sandra, qui a choisi son emplacement "car on doit vendre à moins de 200 mètres de sa boutique."
Et pour vendre, il faut mettre le réveil : "on est là depuis 6h45" précise la maman. Pas trop dur pour Damien de se lever tôt un jour férié ? Pas le moins du monde, à l’en croire : "c’est pas la première fois que je me lève aussi tôt, et au moins je me fait de l’argent de poche", "deux ou trois sous", estime Sandra immédiatement reprise par son fils qui espère plutôt "10 ou 20 sous ! De quoi m’acheter un gros paquet de Pokémon."
Et il a de quoi espérer Damien, car les affaires ont bien marché : "on a bien vendu, pour environ 700 euros, soit environ 250 brins." D’ailleurs, vers midi il n’en restait plus qu’une poignée encore à vendre. Un joli succès qui donne envie à Sandra et Damien de remettre ça l’an prochain.
Tony Duret, Elodie Boschet et Thierry Allard
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