LANGUEDOC-ROUSSILLON Quel nom pour la région après la fusion avec Midi-Pyrénées ?
Après plusieurs années d'hésitation, en janvier 2014, le président François Hollande a annoncé la possibilité de supprimer quelques régions. Objectif : qu'elles soient de taille équivalente aux autres régions européennes, passant ainsi de 22 à 14. Si certains habitants y sont favorables, d'autres ne veulent pas être rattachés à un territoire voisin. Le Languedoc-Roussillon fusionnera-t-il avec Midi-Pyrénées ? Ce qu'en pensent les gardois.
A Alès, Christiane, 72 ans, originaire d'Alsace, est contre cette réforme : « Je pense qu'il faut garder les deux régions », affirme-t-elle. D'autres par exemple comme Benoît, 25 ans, Ludo, 24 ans et Anne, 51 ans envisagent déjà un nouveau nom en cas de fusion entre le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. « Pourquoi pas la Languedocienne ? », se demande Ludo ; « ou sinon le Midi-Languedoc », s'interroge Benoît. « Moi je vois bien le nom de Languedoc-Pyrénées », finit Anne. Ou la Septimanie reviendra t-elle hanter les esprits des fervents opposants à Georges Frêche ? Les avis sont très partagés.
La plupart des habitants du Languedoc-Roussillon sont contre cette réforme, environ 56 % contre 41 % qui sont favorables et 3 % qui sont sans avis. Ils pensent que la région a toute sa place sur la future carte de France. Si ce rattachement se produit, c'est Toulouse qui deviendra la capitale régionale, pour son nombre d'habitants et ses nombreuses richesses.
L'aboutissement d'une longue réflexion
L'objectif du président François Hollande sur cette réforme est de permettre aux nouvelles régions de disposer de compétences stratégiques élargies et d'outils pour accompagner la croissance des entreprises. En 2008, la suppression de certains départements avait déjà été proposée par Jacques Attali, le président de la Commission pour la libération de la croissance française, puis en 2009 par le comité Balladur qui proposait de réduire de 22 à 15 le nombre de régions.
Finalement, en 2010, le président Nicolas Sarkozy opte pour la création d'un conseiller territorial qui siégerait à la fois au conseil régional et au conseil général. Mais le conseiller territorial est enterré peu de temps après l'élection du nouveau président, François Hollande. Celui-ci relance alors l'idée de réduire le nombre de régions.
Pauline Werkeyn
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