L’INTERVIEW Samantha Priou (USAM Nîmoises) : "Je ne voulais pas terminer ma carrière sur une blessure"
Samantha Priou, en provenance de Plan-de-Cuques, fait partie du recrutement ambitieux de l'USAM Nîmoises qui vise une troisième montée consécutive et l'accesion en D2 féminine de handball
Objectif Gard : Comment préparez-vous cette nouvelle saison dans votre nouveau club ?
Samantha Priou : J’arrive dans un contexte un peu particulier. Je reviens d'une blessure des ligaments croisés. Actuellement mon genou va très bien mais je compte bien me préparer pour ne pas me blesser à nouveau. Je me sens prête. Après je vais continuer à préparer ma saison comme je l’ai fait pour toutes les autres saisons.
Après trois saisons en D1 pourquoi avoir accepté de jouer en N1 à 32 ans ?
À 32 ans, je n'ai pas forcément envie de déménager loin du sud, jouer loin de chez moi. Je l’ai déjà fait dans ma carrière et je pense que maintenant ce n’est plus envisageable pour moi. En plus de cela, j’ai réfléchi à arrêter ma carrière suite à ma blessure aux croisés. Mais je ne voulais pas terminer ma carrière sur une blessure, j'ai donc décidé de rejoindre l’aventure de l’USAM.
"Je n’aurai pas rejoint un club de N1 sans objectif"
Qu’est-ce qui vous a plu dans le projet de l’USAM Nîmoises ?
Ce qui m’a convaincu avec ce projet, c’est tout d’abord cet objectif de monter en D2. C’est un club très bien structuré grâce à la filière garçons qui est bien en place dans le handball professionnel. Ce qui rajoute du sérieux au projet et en tant que professionnelle c’est important pour moi car je n’aurai pas rejoint un club de N1 sans objectif et qui n’est pas structuré professionnellement.
Pensez-vous jouer un rôle de cadre et de mentor dans cette équipe ?
Oui c’est un rôle que j’aime bien, cela fait partie de mon caractère. J'ai besoin de ça pour me stimuler et bien jouer. Être à la recherche de performances, montrer l’exemple, c’est ce qui me représente. Je jouais déjà ce rôle à Plan-de-Cuques et je compte bien apporter mon expérience à cette équipe de l’USAM. Après c’est sûr qu’on ne peut pas toujours bien jouer mais je compte bien me donner à 100%.
Avez-vous déjà rencontré certaines de vos coéquipières ?
J’ai déjà joué aux côtés de Laurie Carretero dans trois clubs différents, j’ai aussi eu l’occasion d’affronter Chloé Roelandt. Puis je suis déjà venu voir jouer les filles car je suis l’amie de Laurie et parfois je passais la voir jouer. Mais je suis sûre que je vais bien m’entendre avec tout le monde, j’ai hâte.
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