NÎMES L'Établissement public expérimental Nîmes université dévoile ses secrets
Créé par l'université de Nîmes en association et partenariat avec d'autres grosses entités, le projet d'Établissement public expérimental (EPE) Nîmes université promet d'offrir de belles perspectives d'évolution pour les étudiants du territoire.
Le 1er janvier 2025, l'Établissement public expérimental baptisé "Nîmes université" verra le jour. Il permettra de travailler main dans la main avec d'autres instituts et mailler le territoire par un projet ambitieux, visant à offrir de meilleures conditions d'études et à répondre à des enjeux sociétaux. "Nous avons fait un constat au niveau de l'enseignement supérieur et il y a une volonté d'évoluer pour les établissements partenaires", pose en point central Benoît Roig, président de l'université de Nîmes.
L'EPE Nîmes université réunit donc Unîmes (EPSCP), porteur du projet, qui changera de statut pour devenir EPE au 1er janvier prochain, deux établissements composantes d'enseignement supérieur nîmois (l'École supérieure des beaux-arts de Nîmes et l'IFME), six établissements associés (l'EPCC Pont du Gard, le Purple Campus, la CCI Gard, les lycées Hemingway et Dhuoda et le GRETA-CFA Gard-Lozère) et un établissement partenaire (le CHU de Nîmes).
Les représentants des entités étaient présents pour en témoigner. Les élus municipaux Daniel-Jean Valade et Frédéric Escojido ou encore le directeur du Pont-du-Gard, Sébastien Arnaux, ont aussi pris part à cet événement. "Nîmes ville étudiante, cela s'entend aujourd'hui comparé à avant", affirme le président de l'université de Nîmes. Cet EPE permettra entre autres une capacité plus importante sur des appels à projet, une lisibilité plus forte de l'offre de formation sur le site de Nîmes et de nombreux avantages pour les étudiants. "Il y aura des possibilités de passerelles entre les établissements pour que les jeunes ne perdent pas une année. On ne prépare pas assez cette transition entre le lycée et les études supérieures", pointe Benoît Roig.
Ainsi, tous les étudiants de l'EPE auront le statut d'usager et bénéficieront des mêmes avantages que les étudiants d'Unîmes. "D'un partenariat en étoile, on veut être un partenariat en toile d'araignée", ajoute le président. 8 000 jeunes environ devraient être concernés. Ce dispositif s'inscrit dans le cadre du projet Gardener soutenu par la Région, pour lutter contre les vulnérabilités du territoire. Mais surtout, il ne s'agit pas d'une fusion, mais d'un regroupement puisque chaque établissement gardera ses compétences propres.
Des partenaires ravis
Directrice de l'Esban, Delphine Paul se dit heureuse de rejoindre le projet, qui permettra entre autres à son établissement de pouvoir délivrer un futur doctorat, ce qui ne pouvait pas être le cas sans l'association avec une université. Yannick Moureau, directeur de l'IFME, se satisfait que ses élèves puissent avoir accès à de nombreux avantages comme les repas à un euro : "On doit être collectifs sur le territoire pour aller de l'avant", affirme-t-il.
Président du GRETA-CFA Gard-Lozère et directeur du lycée Dhuoda, François Martinez y voit donc un double intérêt et parle d'un "projet magnifique", un constat partagé également par le directeur du lycée Hemingway, Franck Ourtal. Le directeur du Campus CCI Gard Bernard Michel, déjà habitué à de nombreuses conventions cadre avec Unîmes sur divers événéments comme le Nîmes Start-up Challenge, se satisfait d'un dynamisme de vie étudiante que cela pourrait apporter pour ses classes de BTS. Dominique Crayssac, DG du Purple Campus, affirme que l'EPE répondra à des attentes pour la jeunesse mais aussi pour l'ensemble des professionnels, en apportant de la réactivité.
Quant à l'EPCC du Pont du Gard et le CHU, qui ne sont pas des établissements d'enseignement supérieur à proprement parler, ils ont tout de même leur importance. Patrick Malavieille, président du site, a répété les nombreuses qualités possédées par le Pont du Gard, qui travaille d'ailleurs en collaboration avec Unîmes pour la prochaine Nuit des chercheurs le 27 septembre. Anissa Megzari, directrice de la recherche et des partenariats hospitalo-universitaires et internationaux du CHU, collabore déjà avec la faculté nîmoise sur divers domaines comme celui des risques environnementaux.
Et comme le rappelle Benoît Roig, l'enjeu sera aussi d'informer les étudiants sur ce dispositif et que les équipes de chaque établissement soient opérationnelles, pour qu'il puisse être mené à bien.
- Université de Nîmes
- Benoît Roig
- Établissement Public Expérimental
- CCI Gard
- GRETA CFA Gard-Lozère
- lycée Hemingway
- lycée Dhuoda
- IFME
- ESBAN Nîmes
- Purple Campus
- EPCC du Pont du Gard
- CHU de Nîmes
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