NÎMES Michel Boissard parle d'Aimé Vielzeuf
Fils et petit-fils de mineur cévenol, instituteur, huguenot descendant d'un "galérien pour la foi", engagé à vingt ans dans la Résistance sous le nom de Lieutenant Vasseur, Aimé Vielzeuf s'est fait ensuite, durant plusieurs décennies, le chroniqueur scrupuleux et passionné de la lutte clandestine pour l'indépendance nationale et la liberté dans le Gard et en Lozère.
Son œuvre historique et sa vie militante méritent d'être redécouvertes et ce sera peut-être grâce à cette conférence organisée par la Société d'histoire du protestantisme de Nîmes et du Gard donnée par Michel Boissard à Carré d'Art le samedi 27 novembre à 16h que vous en prendrez connaissance (entrée libre).
Retour en arrière. Issu d'une famille de Lozère, venu travailler au bassin minier, Aimé Vielzeuf est né le 24 avril 1922 aux Salles-du-Gardon. Boursier, il étudie au cours complémentaire de La Grand'Combe, puis à l'École Normale de Nimes (1939), et passe par l'Institut de formation professionnelle. Nommé instituteur stagiaire à Notre-Dame-de-la-Rouvière (1942), il est appelé aux chantiers de jeunesse, dans les gorges de La Jonte, puis requis pour le service du travail obligatoire (STO), ou il part pour Vienne dans une usine Siemens (1943).
Il rentre en France en 1944, épouse Andrée Pourret, et embauche à la mine. Membre de l'Organisation de résistance de l'armée (ORA), dirigée à La Grand'Combe par le Capitaine Sirven, il rejoint finalement le maquis des francs-tireurs et partisans français (FTPF) à Champdomergue, en Lozère. Ainsi, le "Lieutenant Vasseur" est adjoint au commandant de la compagnie 7204, puis de la compagnie 7206 (R2 FTP Gard-Lozère), avec des actions armées locales participants à la Libération d'Alès.
Il fut aussi à partir d’octobre 1945 le dernier "officier liquidateur des F.F.I. du Gard", et après la libération, il devient chef du service historique de la subdivision militaire de Nîmes. Démobilisé en 1946, il redevient instituteur puis professeur de Lettres et d'Histoire au collège de La Grand'Combe puis à Nîmes.
Il est choisi pour être correspondant gardois du comité d’Histoire de la deuxième guerre mondiale (1965), et le restera pendant quinze ans. Chroniqueur de la résistance gardoise, il anime chaque année, le concours de la résistance et de la déportation, dans les établissements scolaires, et s'efforce de promouvoir la création d’un Musée de la résistance dans le Gard. Correspondant (1969) puis membre résidant (1973) et honoraire (2002) de l’Académie de Nîmes, il est chroniqueur (de 1978 à 1988) à la rubrique "arts et spectacles" du journal Midi libre (dont il fut administrateur) ainsi qu’à Camariguo Magazine.
- Nîmes
- Carré D'art Nîmes
- Société d'Histoire du Protestantisme de Nîmes et du Gard
- conférence histoire nimes
Actualités
Voir PlusNîmes
FAIT DU SOIR La Nacioun Gardiano à Santa-Cruz pour une Journée de l’Espérance
Alès-Cévennes
ALÈS Quatre bus électriques et une hausse des tarifs pour les usagers du réseau Ales'Y
Actualités
LE GRAU-DU-ROI La Med Max essuie son premier avis de tempête au conseil municipal
Actualités
GARONS Le groupe scolaire Francis-Soirat inauguré
Actualités
GARD Découvrez les activités et sorties incontournables à ne pas manquer ce week-end !
Actualités
PONT-SAINT-ESPRIT Le centre de santé maintenu dans le nouveau projet immobilier du Centre hospitalier
Sports Gard
LANGLADE Fun Ride 30 ouvre une école de BMX Freestyle
Bagnols-Uzès
UZÈS Le Parlement des Liens se projette sur l’agriculture du futur
Actualités
NÎMES Une journée pour découvrir la réflexologie
Actualités
NÎMES Godot & Fils : la nouvelle agence spécialiste de l’or et de l’argent
Actualités
NÎMES MÉTROPOLE L’agglomération vous offre un composteur
OAC Alès
OAC Gianni Baptiste fait son retour au club !
Actualités
NÎMES Naissances : l’état civil du jour
Faits Divers