UZÈS La Maison familiale rurale, l’enseignement à taille humaine
Elle est là, perdue au bout d’un petit chemin bordé de champs de tournesols à la sortie d’Uzès.
La Maison familiale rurale du Grand Mas, puisque c’est d’elle dont il s’agit, porte bien son nom : il s’agit en effet d’un grand mas de 3 000 mètres carrés bordé d’un parc de 4,5 hectares aménagés.
La motivation plus que les résultats scolaires
La MFR uzétienne accueillait mardi après-midi un moment de découverte des formations proposées par les six MFR du département. L’occasion de partir à la découverte de ce réseau qui propose un enseignement aux multiples spécificités.
Déjà, il faut savoir qu’une MFR est une structure privée, une association sous contrat avec la Région pour l’apprentissage et un ministère, ici celui de l’Agriculture. Car chaque MFR a sa propre spécificité, et celle d’Uzès est « sur le végétal, avec la production horticole et l’aménagement paysager », résume la directrice Eliette Galzy. Le tout de la 4e au BTS, avec un enseignement très pratique : « on travaille par alternance, avec 50 % du temps en entreprise, et on part du vécu du jeune et on fait les cours à partir de cette expérience », explique son homologue de Vézénobres David Dufix, dont la MFR est spécialisée dans les métiers du cheval. « L’alternance est une de nos spécificités, avec l’accompagnement familial et le fait que nous ne sommes pas des gros établissements », ajoute Eliette Galzy. La MFR d’Uzès compte 230 jeunes, entre les scolaires et les apprentis, encadrés par une trentaine de permanents, et l’année dernière 360 adultes y sont passés pour des formations courtes. On est loin des énormes lycées agricoles…
Autre particularité, l’accent mis sur l’implication des parents, « ça fait partie du triptyque avec l’entreprise et l’établissement pour la réussite de l’élève », note la directrice avant de préciser que l’association est gérée par les parents. Implication aussi du côté du corps enseignant : « ici, ce ne sont pas de profs, mais des formateurs, ils ne se contentent pas de donner leur cours et de s’en aller, ils participent à tour de rôle au repas de midi et à l’étude du soir », affirme Eliette Galzy. Une directrice qui se veut sélective dans le profil des élèves, qui doivent impérativement passer par un entretien d’une bonne heure dans son bureau avant d’intégrer le Grand Mas. « J’essaie de voir leur motivation, qui compte plus que leurs résultats scolaires, et leur comportement. »
À la clé, une gamme de formations professionnalisantes aux bons taux d’employabilité, entre 70 et 90 %, « aussi bien dans le commerce, en jardinerie ou sur les exploitations », note la directrice.
La scolarisation est payante, 1 400 euros annuels pour un demi-pensionnaire, et 2 000 euros pour un interne, qui peuvent être financés partiellement par les bourses. Plus d’informations sur la MFR d’Uzès ici.
Thierry ALLARD
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