JUSTICE En attente de son jugement, il frappe un codétenu dans les geôles du tribunal
Un homme de 34 ans a été jugé au tribunal de Nîmes ce lundi 12 août pour deux affaires : violences, usage de stupéfiants et port d’arme blanche, puis pour violences sur une personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion.
"J’étais à la plage au Grau-du-Roi et pour rentrer chez moi, j’ai demandé aux médiateurs qui se trouvaient sur le quai si je pouvais prendre le train malgré 2,5 grammes de cannabis et un couteau qui était dans mon sac. J’ai été honnête et ils m’ont pris de haut en me mettant la pression”, explique l’homme de 34 ans au tribunal de Nîmes. Dans ce dossier datant du 27 juin, deux hommes se portent partie civile. Ils travaillent pour une compagnie de bus du Grau-du-Roi. "Nous étions à la gare routière et nous avons entendu du chahut alors, nous sommes arrivés. Ensuite, cet homme nous a insulté et menacé devant tout le monde”, affirme l’un d’entre eux, voix tremblante.
Le prévenu dans le box est stupéfait. "Je suis choqué, c’est une blague ? Je pensais que c'étaient les médiateurs qui avaient porté plainte. Je ne sais même pas qui sont ces gens. Je ne les ai jamais vus de ma vie”, assure-t-il. Les deux conducteurs de bus expliquent avoir contacté la police en voyant la situation dégénérer sur le quai de la gare. “Quand on m’a dit que les forces de l’ordre venaient, je les ai attendus sur un banc. Je voulais régler le problème aussi, c’est injuste ce qu’il se passe contre moi”, lance le trentenaire énervé.
La claque de trop
Pour ces faits, l'homme aurait dû être jugé le 2 juillet dernier. Mais, ce jour-là, lorsqu’il attendait son jugement dans les geôles du tribunal, il est devenu furieux. “J’avais soif, donc j’ai demandé à boire au surveillant. Tout en buvant son café, il m’a dit chut. J’ai vrillé”, assume le prévenu. En effet, ce dernier à insulté et menacé les agents pénitentiaires avant de gifler le visage du codétenu qui attendait avec lui. Ils ont sorti l’homme des geôles à trois mais sont tombés à terre. “Ce sont eux qui m’ont écrasé la tête par terre”, se défend le prévenu.
Ce lundi 12 août, l’homme de 34 ans a donc été jugé pour violences, usage de stupéfiants et port d’arme blanche pour des faits qui remontent au 27 juin. Et pour violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique et rébellion pour les faits du 2 juillet. Le prévenu, au neuf mentions à son casier judiciaire, est sorti de prison début d’année 2024. Le tribunal correctionnel de Nîmes le relaxe sur les violences commises sur les agents pénitentiaires, mais le déclare coupable pour les autres faits reprochés. Il est condamné à 12 mois de prison et ordonne le maintien en détention.
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