ALÈS La journée internationale des droits des femmes, synonyme de grève féministe
Ce vendredi 8 mars à 10h30, un rassemblement a eu lieu devant la sous-préfecture d'Aès, où la CGT, des associations féministes et divers partis de gauche se sont réunis pour exprimer leurs revendications en faveur de l'égalité salariale entre hommes et femmes. Par la suite, le cortège a défilé dans les rues de la ville d'Alès pour faire entendre leur voix sur cette question en cette journée symbolique du droit des femmes.
"Nous n'avons pas le temps d'attendre" clamait ce matin Martine Sagit de l'Union Locale de la CGT d'Alès, pour reprendre les termes de Sophie Binet. "Le 8 mars n’est pas la fête de la femme, mais bien la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, une journée de grève féministe de toutes et tous pour revendiquer et gagner l’égalité réelle au travail et dans la vie."
Ce vendredi 8 mars au matin, malgré une pluie devenant menaçante au fur et en mesure, plus d'une centaine de personnes - syndicats, associations féministes, représentants alésiens de partis de Gauche - se sont réunies pour marquer cette journée symbolique. Célébrant l'inscription de l'IVG dans la Constitution, mais tout en réaffirmant surtout leur engagement en faveur de l'égalité salariale entre les sexes.
Accompagnante d'élèves en situation de handicap sur Bagard et Boisset-et-Gaujac et membre du syndicat Sud Solidaires, Sandrine Auriel s'empare du micro la première pour mettre en lumière le mouvement de grève de sa profession à majorité féminine et souvent négligée (article à lire en cliquant ici). Martine Sagit de l'UL de la CGT d'Alès prend ensuite la parole pour rappeler l'importance et l'objectif de la Journée internationale des droits des femmes, soulignant qu'elle ne devrait pas être réduite à une simple "journée de la femme". Elle exprime également son soutien plein et entier aux femmes victimes de violences sexuelles, aux Palestiniennes, ainsi qu'à toutes les femmes à travers le monde confrontées à différentes formes de violence.
Dans le cortège, des féministes venues en nombre témoignent, comme Helena Elisa : "Le féminisme n'est pas quelque chose que nous avons délibérément choisi. C'est plutôt la somme des épreuves que nous avons endurées jusqu'à présent, même si nous sommes encore jeunes, et qui, par nécessité, nous a façonnées dans une certaine forme de résilience. Après avoir surmonté certains traumatismes personnels, nous commençons à nous organiser, car nous refusons que d'autres vivent ce que nous avons vécu. Cela crée un sentiment de solidarité et de cohésion précieux lorsque nous nous retrouvons ensemble."
Le cortège s'est ensuite dirigé en direction des rues du centre-ville.
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