Publié il y a 22 jours - Mise à jour le 28.08.2024 - Louis Valat - 2 min  - vu 1238 fois

ALÈS Max Roustan dompte les abeilles et récolte un miel en petite quantité

Max Roustan prépare les ruches municipales pour la récolte du miel en procédant à l'enfumage, fort de ses plus de 30 ans d'expérience dans le métier.

- Louis Valat

Chaque année, Max Roustan, maire d'Alès, perpétue la tradition en récoltant le miel de châtaignier des ruches municipales, bien que cette saison ait été moins fructueuse que les précédentes.

C’est une tradition qui marque la fin de l’été à Alès. La récolte du miel municipal par le maire Max Roustan en personne, dans les ruches du parc floral des Camellias, cinq ans après leur migration. Ce mercredi 28 août, dès 8 heures du matin, fidèle à cette coutume, l'édile s'est rendu au rucher. Mais cette année, la récolte est bien maigre. « Entre 20 et 30 kilos tout au plus », constate avec une pointe de déception l’ancien apiculteur de métier et grand passionné. Bien loin des 60 kilos récoltés l’an dernier. « C’est des fonctionnaires ces abeilles », plaisante-t-il. Les conditions météo n’ont pas été favorables, la pluie ayant manifestement freiné l’activité des butineuses. « Pourtant, il a plu, mais on ne connaît pas tous les ingrédients : température, humidité, tout compte », explique-t-il.

Max Roustan et le miel de châtaignier, réputé bénéfique pour la circulation sanguine. De petite quantité, mais de grande qualité. • Louis Valat

Accompagné comme l'année dernière de Damien Hierle, agent du pôle environnement urbain et paysage de la Ville d'Alès, et de la conseillère départementale Alès 3, Marie-Christine Peyric, le maire a supervisé l’extraction du miel avec son habituel sang-froid, vêtu uniquement de son costume de ville. « Il est immunisé contre tout », s’étonne Marie-Christine en le voyant à mains nues. La récolte, bien qu’amoindrie, sera comme à l’accoutumée mise en petits pots pour être offerts aux nouveaux habitants de la ville d'Alès en fin d’année.

Marie-Christine Peyric n'a pas tardé à savourer le miel de châtaignier proposé par l'édile. • Louis Valat

Au terme de la récolte, Max Roustan a pris un moment pour se remémorer sa carrière d’apiculteur : « À l’époque, je faisais 400 ruches en une après-midi. » Mais cette année, les choses ont bien changé. « Si je fais 20 kilos, c’est déjà bien », admet-il. L'édile ayant conservé quelques ruches chez lui, pour le plaisir de l'apiculture. Malgré tout, l’esprit reste bon enfant, Max Roustan allant jusqu'à plaisanter que Marie-Christine Peyric avait pris « 20 % de la récolte » simplement en touchant le miel à la fin (photo ci-dessus), ce qui en dit long sur la maigre moisson de cette année.

Louis Valat

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