PONT-SAINT-ESPRIT L’opposant Munir Musa justifie sa non-démission du conseil municipal
C’est le septième homme, le seul du groupe d’opposition municipale Union citoyenne spiripontaine (UCS), qui a choisi de ne pas rendre son tablier à la mi-février : Munir Musa sort du silence.
Pour rappel, c’est la démission de six des sept élus d’UCS, puis celle de leurs suivants de liste, démissions qui faisaient suite à celles de huit dissidents de la majorité, qui provoque la tenue d’une élection municipale partielle intégrale à Pont-Saint-Esprit d’ici trois mois. Dans un communiqué, Munir Musa raconte que « lors de la dernière réunion de notre groupe, certains membres démissionnaires ont justifié leur décision par la pression intenable qu’ils subissaient de la part de certaines personnes complètement extérieures à notre groupe, des personnes dont les seuls intérêts sont des intérêts personnels. »
Puis il développe les quatre raisons qui l’ont amené à ne pas démissionner. La première est que « en démocratie, il faut accepter le résultat des urnes » et que dans ce cadre, « l’opposition doit jouer son rôle à savoir mener une opposition constructive loin des rancoeurs et des calculs politiciens. Un rôle que nous avons du mal à incarner au point où notre opposition est devenue molle et sans consistance. »
La deuxième raison avancée par Munir Musa est le fait que « en politique, ce qui doit motiver les femmes et les hommes, c’est l’intérêt général. En aucun cas la vengeance personnelle ni l’envie de refaire le match ne constituent un programme politique. » L’élu d’opposition rajoute que « on ne provoque pas des élections anticipées pour se venger et profiter du climat délétère et pesant qui règne dans notre ville. »
Munir Musa affirme ensuite, en guise de troisième raison, son « esprit de fidélité à Catherine Chantry », leader d’UCS disparue en 2022. « En effet, démissionner après la démission de quelques conseillers de la majorité (les huit dissidents, NDLR) dont certains ont été parmi les plus virulents à l’égard de Catherine Chantry était pour moi une manière de les récompenser », affirme-t-il.
Enfin, Munir Musa estime que « démissionner en surfant sur la colère légitime des citoyens causée par la question de la propreté de la ville, c’est pousser notre ville dans les bras de l’extrême-droite qui n’attend que ça. » Munir Musa conclut en affirmant que « ce n’est pas en sautant du navire que nous pouvons l’amener à travers l’orage vers son port. »
- Munir Musa
- Pont-Saint-Esprit
- union citoyenne spiripontaine
- démission
- conseil municipal
- élu d'opposition
- élection municipale partielle
Bagnols-Uzès
Voir PlusActualités
PONT-SAINT-ESPRIT Le centre de santé maintenu dans le nouveau projet immobilier du Centre hospitalier
Bagnols-Uzès
UZÈS Le Parlement des Liens se projette sur l’agriculture du futur
Environnement
GARD RHODANIEN Le World Cleanup Day monte en puissance
Éducation
UZÈS Les nouveaux lycéens ont reçu leur ordinateur de la Région
Actualités
UZÈS Le groupe scolaire Jean-Macé refait à neuf et inauguré
Bagnols-Uzès
BAGNOLS/CÈZE Le FC Bagnols Pont et la Maison des alternatives solidaires font équipe
Société
ROCHEFORT-DU-GARD Une journée « vitrine » des actions d’accompagnement des aidants
Bagnols-Uzès
FAIT DU SOIR La résilience face au harcèlement scolaire avec Help For Free World à Villeneuve lez Avignon
Faits Divers
VAUCLUSE Trafic : Interpellations dans le Gard et des saisies pour 9 millions d'euros
Actualités
VINS Laudun, nouveau cru des Côtes du Rhône
Actualités
ANDUZE Sans souffle, Philippe Poncet réalisera un exploit ce mercredi jusqu'au Pont du Gard
Bagnols-Uzès
BAGNOLS/CÈZE La World Clean Up Day incite les jeunes à rendre la planète plus propre
Faits Divers
AVIGNON Soumission chimique et viols : une expertise médicale du principal accusé
Patrimoine