Mais non… Le jazz n’est pas élitiste ! Bien au contraire, laissez-vous happer par ses sonorités aussi changeantes que mouvantes. Le jazz, n’est pas une musique intellectuelle, non, elle est instinctive !

Le 18e Nîmes Métropole Jazz Festival, fidèle à son concept d'itinérance, reprend la route à la rencontre du public et des villages de Nîmes Métropole, avec une thématique très ouverte qui embrasse la musique populaire des XXe et XXIe siècles autour de ses racines africaines, du blues et de la soul.

« Des soirées qui se dansent et qui se vivent autour de « Tous les Jazz », musique à la fois singulière et plurielle, sans cesse en mouvement autour de ses valeurs de joie, de partage, d'innovation, de métissages, de résistance, et de dialogue entre les peuples » explique Stéphane Kochoyan, directeur artistique et membre de l'Académie du Jazz.

Un festival de proximité qui accueille cette année encore parmi les plus grands musiciens du monde, du local à l'international avec une large participation de musiciennes, pour un public multigénérationnel curieux et chaleureux.

Pour le président de Nîmes métropole et son adjoint en charge du dossier Franck Proust et Gaël Durpet, « La musique donne une âme à nos cœurs, offre ces moments de partage, ces émotions qui nous transportent, nous émeuvent. Cette année, nous fêtons la 18e édition du Nîmes Métropole Jazz Festival, un rendez-vous attendu du grand public comme des amateurs de jazz. Un festival qui s'est inscrit au fil des années dans le paysage musical gardois et même au-delà, puisant sa force et son caractère dans ce qui fait son ADN, l'itinérance de commune en commune et la richesse de sa programmation. Partager la joie du jazz, ses valeurs intemporelles et ses notes de musiques si singulières, dominées par les percussions, les cuivres et bien entendu, ces voix si émouvantes. »

Il est vrai que cela fait 18 années que la musique jazz est à Nîmes chez elle. Dans l’agglo ? De la musique, des lieux et l'excellence artistique lors d’une programmation qui a su fidéliser tous les publics, de tous les âges et de tous horizons, et qui a ancré le NMJF comme un festival incontournable sur le bassin méditerranéen.

« Du 20 septembre au 19 octobre, évadez-vous au gré des plus belles notes du NMJF ! Continuons à écrire les plus belles pages d'un des festivals les moins chers d'Europe, au rayonnement et à l'attractivité qui dépassent nos frontières de l'Agglo. »

Alors continuons et commençons cette nouvelle édition par un grand concert d’ouverture d’Ayo le 20 septembre à Saint-Géniès-de-Malgoirès à 20h30 à la salle des fêtes avec en première partie Muyiwa Kunnuji Combo à la trompette.

Ayo, dont le prénom signifie « joie » en yoruba, a réussi à inscrire chaque pas et éclat de mémoire de son parcours dans l'ADN de ses chansons. Elle enchaîne depuis plus de dix ans les succès folk-soul avec une précieuse touche de fraîcheur.

Le concert du NMJF est l'un des premiers d'une longue tournée qui présente cet album et son nouveau répertoire dont le public aura donc la primeur !

Depuis ses débuts très remarqués, en 2006, avec l'album « Joyful » et l'entêtant hit « Down on my knees », l'artiste folk soul enchaîne les succès avec une grande sincérité.

En 2020 elle publie l'album « Royal » mélange de compositions originales et de reprises bien choisies. Depuis trois ans, la chanteuse vit à Tahiti, au bord de l'océan où elle a composé 13 nouveaux titres : « Tous ont pris forme de façon aléatoire, par un déclic soudain », explique-t-elle.

Muyiwa Kunnuji est qiant à lui repéré par Fela Kuti qui lui demande d'intégrer Egypt 80. Une collaboration qui ne cessera qu'à la mort du maître en 1997. Il continue sa route avec le plus jeune fils de Fela, Seun Kuti pendant plus de 15 ans.

Il participera à de nombreux festivals internationaux avec Egypt 80. En 2023 il ouvre le Nîmes Métropole Jazz Festival avec son groupe Osemako mais il casse sa trompette 3 minutes avant de monter sur scène, ce qui ne l'empêche pas d'inviter Keziah Jones à rejoindre son groupe pour un superbe moment d'improvisation...

Le NMJF le convie pour un projet de combo inédit, avec lequel il plonge dans certains courants musicaux traditionnels yoruba comme l'Apala, le Highlife, teintés de rythmes du nord de l'Afrique (Gnawa), avec un afrobeat le plus pur de l'époque Afrika 70 de Fela.