NÎMES Précarité hygiénique : 40 000 € récoltés pour la campagne 2023
La précarité hygiénique touche environ 10 000 femmes sur le territoire Nîmois.
Les Nîmois ont une fois de plus montré leur solidarité envers les plus démunis. Après avoir récolté 28 000 € l’année dernière, les dons ont augmenté de plus de 40 %. Ainsi, indique la ville de Nîmes dans un communiqué de presse, ce sont 40 000 € qui ont été collectés à l'occasion de la troisième campagne de lutte contre la précarité hygiénique qui s'est tenue de septembre à décembre 2023.
En concertation avec Humanimes, l’APA et le réseau Cansas - Collectif d’associations nîmoises de solidarité et d’accès aux soins, créé à l’initiative de la Ville - les sommes récoltées auprès de partenaires seront utilisées à hauteur de 18 000 €. Grâce aux fonds récoltés, ces derniers ont privilégié cette année la diversification de l’offre de produits en les adaptant à des publics particulièrement fragilisés, dont l'achat de culottes menstruelles qui sont de plus des produits écologiques, durables et de bonne qualité.
Les partenaires ont également mis l’accent sur les couches pour bébé, dont les prix ont très fortement subi l’inflation, action qui apporte un soutien important aux femmes avec enfants en bas âge, touchées à double titre par la précarité hygiénique.
La collecte réalisée auprès des entreprises et les dons de produits par les particuliers vont permettre de confectionner 2 800 kits « classiques » qui seront répartis au sein des associations du collectif. « On constate une forte augmentation des dons malgré le contexte économique compliqué. C’est la preuve que la campagne fonctionne et que nos partenaires financeurs soutiennent de façon croissante notre démarche lancée en 2021. Au nom de la Ville et de Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, je remercie toutes celles et ceux qui y ont participé pour la générosité dont ils font preuve envers les femmes en situation de précarité hygiénique », se réjouit Dolorès Orlay-Moureau, adjointe déléguée à la Santé, à l’hygiène et à la prévention des risques sanitaires. Pour rappel, la précarité hygiénique touche environ 10 000 femmes sur le territoire Nîmois.
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