ALÈS La maison des aidants matérialise la prise en compte d'une réalité depuis plus de dix ans
Meublé par le Lions club Alès doyen, réunissant 45 partenaires - dont la Ville, l'Agglo, Filieris, l'agence régionale de santé ou l'Assurance maladie - la Maison des aidants - baptisée L'Instant répit - a officiellement ouvert ses portes, à Alès, sur la place des Martyrs-de-la-Résistance, ce mardi.
Adjointe au maire dédiée au pôle solidarités, Michèle Veyret a rappelé, dans un discours introductif, la vocation de ce "lieu unique à destination des proches aidants", ceci "dans une société où le nombre de personnes âgées va augmenter". L'équipe "pluriprofessionnelle" et les différents partenariats "permettent d'intervenir quand il y a absence de réponse".
La Maison des aidants d'Alès ouvre ses portes douze ans après une première initiative à La Grand'Combe. Des permanences sont tenues à Bessèges et Anduze (respectivement le 3e jeudi du mois, entre 9h et 12h, et le dernier lundi de chaque mois, de 9h30 à 12h). Ainsi, donc, qu'à La Grand'Combe, le mardi de 8h30 à 12h. Le personnel est aussi appelé à se déplacer, quand une pathologie ne permet pas à l'aidant de s'absenter.
Aide-soignante, Régine Fabrègue est de l'aventure depuis le début. "Nous représentons plusieurs coeurs de métier comme des assistantes sociales, des aide-soignantes, des psychologues", explique-t-elle. Une équipe à laquelle peuvent venir s'adresser les aidants, "mais il faut d'abord qu'ils sachent qu'ils sont aidants. Ce peut être un voisin, un ami, quelqu'un de la famille proche ou pas. On pense souvent à ça mais ce n'est pas que pour Alzheimer, ce peut être un enfant qui souffre de handicap, une maladie psychique d'un jeune, etc."
Les nombre de proches aidants avoisine les onze millions en France. "Nous sommes dans un bassin où ceux-ci sont assez âgés, confie Régine Fabrègue. On voit de plus en plus d'aidants jeunes qui travaillent." De quoi mettre à mal une carrière professionnelle. Quand un parent, pour un enfant, ne fait pas carrément le choix d'arrêter de travailler, "souvent la maman". Le congé proche aidant permet, depuis deux ans, d'accorder un peu mieux vie professionnelle et vie dévouée à l'aide d'un proche.
"Il y a douze ans, quand on a ouvert, presque personne ne parlait des aidants, rembobine Régine Fabrègue. Aujourd'hui, tout le monde s'en empare." Régine Fabrègue pense que, de ce fait, il y aura de nouvelles avancées législatives pour le statut de l'aidant.
La Maison des aidants est ouverte, au 24, place des Martyrs-de-la-Résistance, du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 17h.
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