BAGNOLS/CÈZE Cinq ruches installées aux Jardins en Cèze
Depuis ce jeudi matin, les Jardins en Cèze, les jardins collectifs gérés par la mairie de Bagnols, ont de nouvelles locataires.
Cinq ruches ont en effet été installées au fond du parc situé derrière les jardins collectifs, en bord de Cèze. Elles ne sont pas venues de loin, mais de Tresques, où sont installés la bien nommée Catherine Amielh et Olivier Collard, apiculteurs. Ici, les butineuses seront à l’aise : « il y a de la végétation, des arbres pour avoir de l’ombre l’été, et elles ont de quoi butiner, et ça servira aussi à polliniser les jardins », avance la conseillère municipale déléguée aux jardins familiaux Nicole Sage. D’autant qu’ici, tout est bio, sans insecticide ni désherbant, conformément à la charte des lieux.
Après avoir remis sur pied les jardins familiaux, la municipalité compte désormais « valoriser », d’après le terme de l’adjoint à la sécurité et à l’agriculture Christian Baume, le parc qui les jouxte. Alors la commune a, à l’aide de chantiers éducatifs, équipé le parc d’une pergola, d’un terrain de boules, d’un barbecue, d’un point d’eau et d’un coffret électrique, et garde des tables et des chaises à disposition pour les réceptions. Avec un objectif : « faire du circulaire, que le bénéfice des locations serve à améliorer les jardins et le parc », développe Nicole Sage. Les réservations sont ouvertes auprès de la mairie pour cet été, en espérant que d’ici là les réceptions auront pu reprendre, au prix de 100 euros la journée (9 heures - 21 heures).
C’est donc dans ce contexte que les abeilles arrivent au fond dudit parc. « Nous avons plusieurs projets d’implantation de ruches sur la commune », souligne Christian Baume, alors que la fin du mandat précédent avait été teintée de jaune et noir pour la mise en place d’actions en faveur des abeilles. Au parc des Jardins en Cèze, les abeilles vont rester « au moins la saison, rien de formel n’est fixé », dit Catherine Amielh.
À la pleine saison, les ruches pourront abriter jusqu’à « 100 000 abeilles par ruche », précise l’apicultrice. Pour autant, ne vous attendez pas à être pris sous le flot des bourdonnements : seules les butineuses, minoritaires au sein de la ruche, sortent prendre l’air et ramasser le pollen des fleurs.
En attendant l’été, des actions pédagogiques autour de l’abeille sont à l’étude. Quant au miel qui sera produit ici, il pourrait avoir la même destination que l’huile d’olive produite aussi partiellement aux Jardins en Cèze par l’association Oléole, et être remis à la table solidaire de la MAS. Reste à savoir combien il y en aura. L’apicultrice éclaire notre lanterne : « entre zéro et un peu plus. » Plus sérieusement, « ça dépend beaucoup de la météo. »
Thierry ALLARD
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