Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 02.08.2024 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 231 fois

GÉNÉRAC Cinq ans après le terrible incendie, l’émotion toujours vive

Une cérémonie en mémoire de Franck Chesneau se tenait ce matin à Générac

- Coralie Mollaret

Ce vendredi, les habitants, leur maire, Frédéric Touzellier, ainsi que la famille du pilote ont une nouvelle fois honoré la mémoire de Franck Chesneau. À bord du tracker T 22, le quadragénaire est décédé, il y a cinq ans, lors du terrible incendie du village.

« On ne pourra jamais oublier que Franck Chesneau a perdu la vie en défendant le territoire de Générac face à ce terrible incendie », a rappelé, ce vendredi matin, le maire Frédéric Touzellier. La commune a d’ailleurs décidé de renommer la place où se trouve le monument aux morts « place Franck Chesneau ». Il y a cinq ans, un terrible incendie parcourt 1200 hectares, réduisant en cendres 800 hectares.

Sa femme, Éva : « C’est important de venir et d’honorer sa mémoire »  

Plus de 600 pompiers au sol et dans le ciel se sont battus contre les flammes particulièrement virulentes. Parmi eux, Franck Chesneau, pilote du T 22 de la base de sécurité civile de Nîmes s’écrase. L’homme a 49 ans. Il est marié et père de deux enfants, Lola et Tom. Chaque année, sa femme Éva, habitant près de Salon-de-Provence, se rend à Générac. « C’est important de venir et d’honorer sa mémoire », commente-t-elle.

Cette année, elle est accompagnée de sa fille : « Ça n’a pas été facile pour elle. Lola était très proche de son père. » Avec Tom, aussi, des moments ont été plus difficiles que d’autres : « Aujourd’hui ça va mieux, il veut même entrer dans l’armée ». Éva a refait sa vie : « personne ne le remplacera. Mais c’est ce qu’aurait souhaité Franck. Quand je l’ai rencontré, il était pilote d’avion de chasse… Forcément, on avait parlé de ces choses-là. »

À Générac, l’émotion est encore vive. « Franck Chesneau restera dans nos cœurs. Cet incendie fut une période de grandes épreuves, mais aussi de solidarité exceptionnelle », témoigne le maire, Frédéric Touzellier. Et d’évoquer également la mission de mécénat qui permet de reconstruire la forêt : « Cela se fait petit à petit, raison de 3 hectares par an. » Une réserve communale de sécurité a également été mise en place avec 10 bénévoles formés, capable d’intervenir auprès de la population en cas de départ de feu. Une manière de tirer les leçons du dramatique incendie.

Coralie Mollaret

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