LE VIGAN La future caserne des pompiers dispose d'un emplacement mais pas d'un accès
Une réunion avait lieu, ce lundi après-midi, entre SDIS (service départemental d'incendie et de secours) et élus du secteur viganais pour évoquer un serpent de mer : le besoin d'une nouvelle caserne de pompiers dans la sous-préfecture gardoise, alors que l'actuelle est située en zone inondable. Les acteurs sont d'accord sur l'emplacement, mais ils cherchent une solution sur les accès possibles.
"Ni pessimiste, ni optimiste". De retour de Nîmes en compagnie de la maire du Vigan, Sylvie Arnal, le président du Paus Viganais, Régis Bayle se veut pragmatique. "Les discussions continuent, on attend de voir." Toujours pas d'échéance, donc, pour la construction d'une nouvelle caserne, alors que l'actuelle est situé en zone rouge, inondable. Un comble pour la profession qui est la plus attendue quand survient une crue.
En compagnie des responsables du SDIS, de la sous-préfète du Vigan et des élus du canton - Hélène Meunier et Martin Delord -, ou du président du Sivom du Pays viganais, Romaric Castor, Régis Bayle et Sylvie Arnal ont, au moins, limité le débat à un seul emplacement quand, en 2022, deux sites au moins étaient en concurrence. Hors zone inondable, c'est le terrain à proximité de la station d'épuration qui a mis tout le monde d'accord et paraît le plus adapté à la situation. Et il est déjà constructible.
Mais le site vient se heurter à la doctrine départementale en matière de routes. "La balle est dans le camp du département", résume Régis Bayle. Celui-ci a décidé qu'aucune infrastrpucture ne devait, désormais, disposer d'accès direct sur une route départementale. "D'autant qu'ici, il y a un problème de virage, constate Martin Delord, élu du canton du Vigan au Département. Il faut qu'on regarde de près ce qu'il y a à faire."
Le président du SDIS, Alexandre Pissas, devrait déjà commencer par un courrier au conseil départemental. Régis Bayle comprend le risque que peut présenter un nouvel accès direct sur les routes départementales classées en catégorie A, "ça va devenir compliqué dans les Cévennes, résume-t-il, toutes les zones d'activité vont être bloquées". D'autant qu'il faut 80 mètres de visibilité en ligne droite pour rendre l'accès possible. Selon les vallées, il n'est pas forcément possible de dégotter une route secondaire - en bon état - susceptible d'amener ensuite à la route départementale principale, en l'occurence la RD 999 dans ce cas.
"Cette doctrine est adaptée aux zones de plaine. Mais dans les zones de montagne, ça ne peut pas tenir longtemps", juge Régis Bayle. Qui compte bien, en compagnie de sa collègue maire, demander une dérogation, alors que le terrain choisi ne dispose pas de route secondaire et que la rivière l'Arre le limite au sud. Mais préfère conserver une "prudence totale" sur le dossier...
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