ALÈS Les miels d'Occitanie se défient, avant la fête ouverte au grand public
Le pôle scientifique et culturel de Rochebelle accueillait, ce vendredi, un concours des miels de la région Occitanie, qui annonce aussi la fête du miel du samedi 7 octobre. Une renaissance, après huit ans d'absence, d'un concours qui s'intéressait auparavant au seul Languedoc-Roussillon.
Un silence religieux, ce vendredi après-midi, dans l'auditorium du pôle scientifique et culturel de Rochebelle, autour de quatre tables garnies de verres de miel. La quinzaine de jurés est concentrée sur ses papilles, note ses impressions, se repasse le nectar en bouche. Soixante-et-onze miels doivent passer par leur palais pour un tableau des médailles qui sera rendu public samedi 7 octobre, toujours au pôle scientifique et culturel, lors de la fête du miel.
Une dizaine de catégories s'offrent à la dégustation : des mono-floraux, comme le miel de châtaignier ou celui de bruyère, des toutes fleurs de Cévennes ou de montagne, du miellat, etc. Face à eux, des apiculteurs, des techniciens apicoles ou de simples consommateurs pour faire, de ce mélange des provenances, un échantillon représentatif. Et quelques tranches ce pain azyme pour éteindre le goût du miel précédent. Après verdict, les miels médaillés partiront pour de derniers tests en laboratoire, afin de vérifier, une dernière fois, "les paramètres généraux de la qualité du produit", avance Philippe Picard, conseiller du Groupement qualité des miels d'Occitanie.
"Très peu de gens savent qu'une IGP Cévennes existe"
Fabien Debreuil, président du groupement qualité des miels d'Occitanie
Le concours est appelé à être pérennisé, à Alès ou ailleurs. Mais la volonté, à travers le concours et la fête, est de mettre en avant la seule indication géographique protégée de la région en matière de miel, l'IGP Cévennes. "Sur le bassin alésien, très peu de gens savent qu'une IGP Cévennes existe", explique Fabien Debreuil, président du groupement qualité des miels d'Occitanie. Une quarantaine d'apiculteurs, en production unique ou pluri-activités, bénéficient de l'IGP sur leurs pots.
Après une année 2022 catastrophique en matière de production, du fait de la sécheresse (25 tonnes en IGP Cévennes), la profession espère le double de prouction cette année, même si la montée de sève des châtaigniers s'est faite alors que la pluie n'était pas encore tombée.
Samedi 7 octobre, le pôle scientifique et culturel de Rochebelle accueillera 22 apiculteurs de la région. Parmi eux, il y aura certainement des médaillés du jour.
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