BAGNOLS-SUR-CÈZE : Des ateliers éducatifs pour redonner du travail et de l’espoir aux jeunes
Maxime, 22 ans et Mehdi, 16 ans, deux jeunes bagnolais, sont intimidés ce vendredi matin alors qu’une réception est donnée en leur honneur en présence de Julie Bouaziz, directrice de cabinet du Préfet du Gard et du Maire de Bagnols-sur-Cèze, Jean-Christian Rey. La réception se déroule dans les locaux de la cuisine centrale « Léona Tribes », là même où Maxime et Mehdi mais aussi Eddy, 18 ans, et Yasmina, 20 ans, (absents hier matin) ont travaillé quatre heures par jour, pendant quatre semaines, dans le cadre du contrat local de sécurité et de la prévention de la délinquance (CLSPD). Maxime détaille ce qu’il a fait : « On a poncé et peint le portail. On a également repeint les portes, les barreaux. Ici, montre-t-il, c’est nous qui avons taillé et débroussaillé les espaces verts ». Interrogés par la directrice de cabinet du Préfet, Maxime et Mehdi expliquent avoir pris du plaisir dans l’effort : « Moi, ça m’a remotivé dans le travail, répond Maxime. Et puis, ça me fait une expérience en plus ». Et pour Medhi : « Je ne faisais rien de mes journées. Ça m’a donné envie. Du coup, je repars sur une formation en tant que fraiseur à Alès ».
Pour Jean-Christian Rey, le Maire de la commune, c’était une première. L’homme a choisi de faire confiance et de tendre la main à ces jeunes de 16 à 25 ans, en rupture sociale, familiale ou scolaire. L’édile semble satisfait du résultat : « Vous avez fait un joli travail, félicite-t-il. On veut parier sur la jeunesse de Bagnols. On veut faire en sorte que le vivre ensemble soit possible. Vous représentez le premier chantier, j’espère qu’il y en aura d’autres ». Gérard Ratier, le directeur de Présence 30, l’association qui encadre les jeunes, est lui aussi très fier de ses poulains : « Ils étaient dans l’attente. Ils ont montré qu’ils sont capables. Ça permet de changer l’image des uns et des autres parce qu’il y a souvent des préconçus ». Des préconçus contre lesquels Julie Bouaziz entend bien se battre. La représentante de la préfecture, qui a apporté une aide de 5 000 euros dans ce projet, prévient que ce type d’expériences (qui avaient déjà eu cours à Nîmes et Saint-Gilles) devraient voir à nouveau le jour : « L’équation jeunes + chantiers éducatifs est une priorité. Pour les jeunes, c’est la meilleure façon de s’intégrer, de prendre sa part dans le travail collectif et de trouver sa place dans la commune ». Maxime et Mehdi, premiers exemples bagnolais d'une intégration possible et réussie, opinent du chef.
Tony Duret
tony.duret@objectifgard.com
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