BAGNOLS/CÈZE Les halles sortent de terre
Le projet de halles de Bagnols, porté par l’entreprise AGA Groupe, se précise : les travaux ont commencé courant février et battent leur plein. Une visite du chantier était organisée ce jeudi en présence des élus.
C’est un ancien cinéma, « Le Club », dont les portes se sont définitivement fermées en 1986. De ce cinéma, il reste quelques vestiges : le sol en pente pour les gradins, trois trous dans les murs supérieurs pour les projecteurs. D’ici un an, cette ancienne friche industrielle aura laissé la place aux Halles de la Cèze qui abriteront quinze commerçants sur 550 mètres carrés de bâti et environ 200 mètres carrés de cour extérieure.
« On ne garde que les quatre murs », présente Anthony Gazan, gérant d’AGA Groupe, qui porte le projet. Ce bâtiment, « je l’ai acheté en 2008 avec la vision d'y faire des halles », affirme-t-il. Bientôt quatorze ans après, il y est presque, enfin. Le projet d'une vie pour cet ancien de la restauration, qui oeuvre aujourd’hui dans l’immobilier, et qui investit 1,15 million d’euros hors taxes dans un projet qu’il porte, à ce stade, entièrement. Le projet pourrait bénéficier, à terme, d’une subvention au terme du fond de résorption des friches.
"Un lieu de vie supplémentaire"
Son projet, Anthony Gazan l’a voulu ambitieux. Ainsi, les halles auront une verrière au plafond, des grands kiosques centraux, un bar-brasserie dans l’angle et une vocation « gastronomique, avec une offre qualitative, en circuits courts, avec un maximum de producteurs locaux », avance-t-il. Les halles seront ouvertes du mardi au dimanche de 8 heures à 15 heures, et jusqu'à 18 heures le samedi.
L’entrepreneur table sur « 50 à 60 emplois directs et indirects », pour un projet qui doit « dynamiser le centre-ville. » Pour le maire, Jean-Yves Chapelet, ce projet est une bénédiction. « Il y a une réelle nécessité dans nos communes de trouver des solutions pour les friches comme celles-là », affirme-t-il, satisfait de ce projet « qui répond à une vraie demande » et qui créé « un lieu de vie supplémentaire. »
Un projet porté par un privé donc, mais que la mairie accompagne en réaménageant le parking Euzéby voisin, mais aussi en « travaillant pour essayer de remonter le marché vers ce lieu de vie pour que tout communique. » Le député Anthony Cellier saluera pour sa part un chef d’entreprise « visionnaire » qui prend le risque de monter un tel projet, avant de rappeler les différents dispositifs gouvernementaux : fond friche, France relance, Action coeur de ville, qui peuvent venir en appui de ce type de projets.
Quant aux commerçants qui occuperont les lieux, ils ne sont pas encore connus. La directrice des futures halles, Céline Biais, a d’ores et déjà reçu une cinquantaine de candidatures, et l'appel à candidatures est encore ouvert à l’adresse suivante : contact@leshallesdelaceze.fr.
Thierry ALLARD
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