ÉDITORIAL Agriculteurs en colère : le Premier ministre Gabriel Attal à l'épreuve
Un véritable rapport de force a été engagé par les agriculteurs dans toute la France en ce début d'année 2024.
Imitant leurs collègues européens notamment Allemands et Hollandais, les professionnels du monde agricole bloquent toutes les autoroutes françaises depuis le début de la semaine. Et ce sera aussi le cas dans le Gard à partir de ce matin. Ils n'ont donc pas l'intention de lâcher facilement le morceau cette fois-ci. Il faut dire que depuis des années, travailleurs acharnés, ils ont du mal à joindre les deux bouts. Sans véritable considération des pouvoirs publics. De surcroit, ils subissent aussi le contexte géopolitique avec la hausse des taxes sur le gazole, la concurrence des importations ukrainiennes. Et les décisions nationales ou européennes comme la réduction des pesticides. Un ensemble de règles normatives imposées par l'Europe si ce n'est par la France. Trop c'est trop. Ces évolutions imposées par le politique, souvent par des gens qui n'ont jamais travaillé la terre, provoquent aujourd'hui un ras-le-bol général face à un système à bout de souffle qui les enferme dans la précarité. Porteurs d'une quarantaine de revendications, ils veulent faire céder le tout nouveau gouvernement. Gabriel Attal, le Premier ministre, connait là son premier rendez-vous capital avec les Français. Est-ce qu'il faut dire oui à tout ? Est-ce qu'il faut négocier durement ? Le dilemme est grand pour le jeune chef du gouvernement d'autant que les élections européennes approchent à grands pas et les sirènes de l'Extrême-droite se font de plus en plus entendre. Sans compter les sondages publiés hier mercredi, qui montrent que près de 9 Français sur 10 approuvent la mobilisation des agriculteurs. Difficile à présent de refuser quoi que ce soit à qui que ce soit. Force est de constater que l'exécutif tente en tout cas de répondre en peu de temps à cette colère. Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a rencontré plusieurs organisations ces derniers jours. Une réunion interministérielle est à l'ordre du jour aujourd'hui. Le gouvernement promet des réponses rapidement. Mais quelles solutions ? Des initiatives à l'encontre des propres décisions des équipes précédentes d'Emmanuel Macron ? Faire et défaire c'est toujours travailler, vous me direz...
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