ÉDITORIAL Palais des Congrès de Nîmes : des perdants, mais surtout des gagnants
Le Palais des Congrès de Nîmes, c'est à la fois des opposants au tribunal et une Ville impatiente d'ouvrir ce nouveau lieu capital pour l'économie locale.
Hier, mardi, se jouait devant le tribunal administratif de Nîmes une partie de l'avenir du permis de construire du futur Palais des Congrès de Nîmes. Des opposants, des riverains au futur bâtiment, ont porté l'affaire devant la justice pour le faire annuler. En cause, l'édification des murs de l'équipement devant leurs fenêtres et l'absence de parking suffisant en coeur de ville alors qu'en plein exercice, ce nouvel outil économique de la Ville risque d'attirer un bon millier de congressistes. Apparemment, ces arguments n'ont pas convaincu le rapporteur public qui a préconisé de rejeter la demande d'annulation du permis de construire. Selon Agnès Bourjade, le projet est parfaitement conforme au plan local d’urbanisme et ne souffre d'aucune irrégularité, du moins sur les points soulevés par les opposants. C'est forcément une véritable déception pour des habitants de ce quartier qui pensaient obtenir gain de cause. La décision est attendue dans quelques jours, probablement autour de la mi-juillet. Que restera-il ensuite comme solution ? Porter l'affaire en appel, si la décision de la juridiction nîmoise leur est défavorable. Il faudra alors se tourner vers la Cour d'appel administrative de Toulouse. Un feuilleton qui risque encore de continuer quelques temps... À la Ville, même si l'on regrette toutes ces procédures, pas question de dévier de l'objectif. Ce Palais des Congrès, comme d'autres constructions avant lui, ont toujours souffert de contestation. Et à la fin ? Sans compter que ce dernier grand projet, le maire de Nîmes y tient particulièrement. Impatient, il espère même que l'objectif initial d'ouverture prévu en 2025 pourra encore être tenable. Rappelons que cet outil de dynamisation économique doit permettre d'attirer un tourisme d’affaires et des acteurs économiques qui échappent à Nîmes depuis trop longtemps. Il va offrir une revitalisation complète du quartier Porte de France, avec l'ambition d'en faire un prolongement du coeur de ville. Emménagé à proximité du Musée de la Romanité, il deviendra un lieu essentiel du parcours touristique. Et profitera aussi et avant tout aux résidents avec la transformation de l'ensemble de leur lieu de vie. Avec une piétonnisation véritable et de nouvelles places publiques. Comme à chaque fois, il y aura des perdants. Mais au regard de la requalification urbaine de tout ce secteur, il y a de grandes chances qu'à la fin, il y ait aussi beaucoup de gagnants...
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