ÉDITORIAL Santé, pouvoir d'achat et formation : Bruno Le Maire a la solution pour réduire la dette
La dette publique française a atteint 2 950 milliards d'euros fin 2022 selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Alors pour 2023, le gouvernement n'a qu'une idée en tête : faire baisser la pression. Pour cela, il va taper dans notre porte-monnaie.
111,6% du PIB fin 2022, c'est le pourcentage de la dette en France. Un niveau record qui nous isole un peu plus de la scène européenne. En effet, seuls quatre pays font pire que nous. Avec un niveau d'endettement, rapporté au PIB, supérieur à la France : la Grèce, l'Italie, le Portugal et l'Espagne. Alors, on peut se réjouir avec pas grand chose : notre dette est en légère baisse par rapport aux 112,9% de 2021. Sans compter le déficit public qui a baissé en 2022 (4,7% du PIB). Mais cette année 2023 devrait enrayer la machine. Et la charge de la dette devrait s'accélérer sous fond de la hausse de l'inflation en particulier. Que faire alors ? Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a quelques solutions. Sacrément douloureuses pour le porte-monnaie bien moins garni des Français depuis le covid. D'abord, sur la santé, la franchise de quelques centimes sur chaque boîte de médicament va prendre une petite hausse. Aujourd'hui, tout le monde paie 0,50 centimes sur chaque prescription, limité à 50 euros par an. Demain ? Il va falloir trouver quelques pièces supplémentaires au fond des poches. Autre levier non négligeable pour les marchés boursiers et agences de notation qui regardent tout cela d'un oeil attentif : s'attaquer aux arrêts de travail. Selon le ministère de l’Économie, en 2022, il y a eu une hausse de 30 % des interruptions de travail pour maladie. Pour un coût de 16 milliards d’euros aux finances publiques. Il est donc question de lutter contre l'absentéisme en allongeant le nombre de jours de carence. Sans se soucier bien sûr de savoir pourquoi ces gens sont de plus en plus en arrêt... Enfin, le volet formation professionnelle sera revu entièrement. Avec des aides plus limitées, plus ciblées et surtout moins chères. Au final, pour réaliser 12 milliards d'économie, l'exécutif ne s'est pas creusé beaucoup la tête. Il va taper sur les gens qui bossent, sur les gens malades et sur les gens en reconversion professionnelle ou en montée en compétence. Il y avait probablement mieux à faire mais vous comprendrez que ce n'est pas prévu dans le logiciel libéral de ceux qui nous gouvernent...
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