ÉDITORIAL Une nouvelle page pour l'hôtel nîmois le Cheval Blanc
C'est une institution de la ville de Nîmes où toutes les stars se sont bousculées dans les grandes années du maire Jean Bousquet. Après plusieurs changements de propriétaires successifs, le Cheval Blanc devrait connaître une nouvelle histoire très prochainement.
C'est sous la municipalité de Jean Bousquet que le célèbre hôtel le Cheval Blanc a connu son apogée médiatique. Racheté par la ville de Nîmes, loué à la reine de la nuit, Régine, le Cheval Blanc Régine’s Hôtel a vu passer de nombreuses stars parisiennes. Qui ont pu bénéficier d'un mobilier signé Starck et d'une cuisine concoctée par le célèbre chef Thierry Marx. Déjà dans les années 1930, comme le raconte le journaliste et critique gastronomique Gilles Pudlowski, la famille Layalle, propriétaire des lieux, pouvait compter sur quelques chambres réservées par Pablo Picasso, Coco Chanel ou encore Jean Cocteau et Luis Mariano. Des visiteurs qui ont fini par prendre goût à cette ville si particulière, si chaude. Mais la fin des années 1990 signe une période sombre pour l'établissement hôtelier. Aménagé en 1991 par la célèbre société d'aménagement Senim, l'hôtel quatre étoiles de 26 chambres, situé en face des arènes, coule. Régine et les deniers des contribuables nîmois avec. Alors que la Ville avait lourdement investi pour réaliser cette opération, environ 10 millions d'euros, tout ce beau monde est contraint de mettre la clé sous la porte. Après une décennie de fermeture, entrecoupée de locataires des lieux comme les services municipaux puis une banque, ou encore la Caisse primaire d'assurance maladie, et malgré un projet présenté par Sophie Rigon avec comme partenaires, Carole Bouquet et Gérard Depardieu, c'est finalement Jean-Paul Bonicel qui rachète le Cheval Blanc en mauvais état pour en faire une résidence hôtelière. Il le loue dans la foulée à Odalys qui s'empare des lieux en 2007. L'année précédente, Michel Hermet avait déjà pris son envol en rapatriant la cuisine dans sa brasserie devenue depuis l'un des lieux incontournables de Nîmes, le Wine bar. Le groupe Odalys, de son côté, propose des appartements-hôtels de luxe. Mais depuis 15 jours, le locataire est parti. Direction quelques mètres plus loin, près du Musée de la Romanité pour une offre plus haut de gamme à venir. En attendant, le Cheval Blanc est de nouveau orphelin de ses clients. Probablement pas pour longtemps. Selon nos informations, la famille Bonicel a décidé, après mûre réflexion, de vendre l'actif. Deux repreneurs sont déjà sur les rangs. Notamment pour proposer une offre de standing avec une trentaine de chambres luxueuses. L'histoire semble donc en passe de continuer. Comme à chaque fois, cette légende nîmoise face aux arènes renait de ses cendres !
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