MARDI ÉCO La start-up bagnolaise Oreka solutions intègre EDF et change de nom
Oreka solutions, l’entreprise fondée à Bagnols par Luc Ardellier en 2010 pour développer un logiciel unique capable de modéliser les opérations de démantèlement nucléaire en 3D, renommée Cyclife Digital Solutions, rentre dans la cour des grands.
« En mars 2017, j’ai reçu un message du big boss d’EDF », rappelle Luc Ardellier, à quelques minutes de l’officialisation du nouveau nom de son entreprise. Un message qui aboutira un peu plus d’un an plus tard, en mai 2018, à une prise de participation majoritaire au capital de l’entreprise bagnolaise par EDF. « Ce qui nous a donné les moyens pour nous développer à l’export, notamment en Asie », soulignera Luc Ardellier.
En rachetant Oreka, EDF met la main sur une pépite reconnue, qui a raflé de nombreux prix pour son logiciel 3D DEMPlus, dont « le dernier en date, le prix de l’innovation au World nuclear exhibition, à Paris », rappellera le fondateur de l’entreprise, vendredi lors d’une cérémonie au pôle technique du lycée professionnel privé Sainte-Marie, à Bagnols.
Avec ce rachat, EDF intègre Oreka à sa direction de projet "décontraction et déchets", créée il y a trois ans. On y retrouve notamment le site Centraco Socodei de Marcoule, rebaptisé Cyclife, « pour attaquer les marchés internationaux », note la directrice du démantèlement des réacteurs graphites d’EDF, Estelle Desroches. Quant au rachat d’Oreka, « l’idée est de faire du numérique quelque chose de central dans notre démarche d’ingénierie pour proposer à l’international ce type de services unique », poursuit-elle.
Le directeur du CEA Marcoule ,Philippe Guiberteau, partenaire de la première heure d’Oreka, saluera « l’écosystème de start-up né autour de Marcoule ». « Un territoire où nous avons de vrais talents reconnus au niveau national et à l’international », soulignera pour sa part la déléguée territoriale d’EDF, Virginie Monnier-Mangue.
Avec cette acquisition, EDF s’arme un peu plus pour le démantèlement de ses réacteurs nucléaires à l’arrêt, dont le nombre va croître d’ici à 2035, conformément à la loi énergie-climat. Son rapporteur, le député gardais Anthony Cellier, en profitera pour rappeler ces « enjeux colossaux ». Pour y parvenir, les start-up locales ne seront pas de trop.
Thierry ALLARD
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