Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 24.07.2024 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 5045 fois

JUSTICE En semi-liberté depuis 4 jours il s'introduit dans des logements pour commettre des vols

2 ans de prison pour cet homme déjà condamné à 24 reprises.

Il était en semi-liberté depuis le 4 avril dernier lorsqu’il s’est fait remarquer 5 jours après dans des logements du centre-ville de Nîmes. Il a l’habitude de s’introduire avec ruse ou en profitant d’une fenêtre ou d’une porte ouverte aux domiciles des particuliers. Il vole la plupart du temps l’argent liquide qu’il trouve.

« Ce n’est pas l’argent dérobé, c’est la peur qui reste », raconte une victime qui se retrouve chez elle endormie sur son canapé avec cet homme, âgé de 44 ans, en train de visiter son logement. Une dame qui se réveille et parvient à le mettre en fuite. Une autre victime explique au tribunal correctionnel de Nîmes que sa porte d’entrée était mal verrouillée lorsqu’elle a surpris le quadragénaire en train de fouiller son sac à main.

Le procureur Ughetto rappelle les antécédents judiciaires de cet homme. Il purgeait au moment de sa dernière interpellation, une peine de 3 ans de prison après des vols en série dans des maisons de la commune de la Calmette. En fin de peine, il avait été placé sous le régime de la semi-liberté en avril dernier pour préparer sa sortie définitive. C'est dans ce cadre qu'il a été appréhendé à nouveau après une série de vols à Nîmes, alors qu’il était autorisé à sortir de prison entre 13h30 et 18h.

« C’est un spécialiste et avec lui il n’y a jamais d’effraction », souligne le représentant du parquet de Nîmes.

« Je ne sais pas pourquoi je fais ça. J’ai besoin de soins et la prison ce n’est pas l’hôpital », déclare dans le box le prévenu qui s’excuse plusieurs fois auprès des victimes. Un homme qui serait soigné par des injections concernant du diabète et une schizophrénie.

« Je ne suis pas certains qu’il comprenne ce qu’il a fait et ce qui se passe en ce moment devant la juridiction. Il est nécessaire, primordial pour lui qu'il est une prise en charge médicale », estime son conseil Maître Sarah Khrof.

Un prévenu qui reste en prison pour 24 mois supplémentaires…

Boris De la Cruz

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