Par un communiqué à la presse locale, l'élu d'opposition à la majorité municipale d'Alès annonce sa candidature aux municipales de 2026, non sans oublier de fustiger l'attitude de Christophe Rivenq, premier adjoint et président d'Alès Agglomération.

"On le savait Macron-compatible, le voilà désormais RN-compatible ! Celui qui, lors des élections législatives, en juin dernier, a refusé son soutien aux candidats du Nouveau Front Populaire dans notre ville et permis l’élection de deux députés RN est aujourd’hui envisagé pour participer au gouvernement Barnier. La candidature de Christophe Rivenq est ainsi annoncée, sans que l’intéressé la démente, pour participer au gouvernement félon (mais adoubé par le RN) du feu commissaire européen. Reconnaissance est ainsi faite au président d’Alès Agglo de son engagement déterminé contre les propositions les plus populaires du NFP : l’abrogation de la réforme des retraites et de la hausse du pouvoir de vivre. Alors que sur notre ville les aspirations à plus de justice sociale et les attentes en ce sens sont majoritaires, l’inventeur du 1+1=3, qui demain nous jurera la main sur le cœur qu’il n’est ni de Droite, ni de Gauche, mérite la reconnaissance des siens qui eux sont bien de Droite et… de Droite, et même d’Extrême Droite. Plus que le 1+1= 3, infligeons à Christophe Rivenq un cinglant 3 à 0 : après la défaite de ses idées aux Européennes, la défaite aux Législatives, construisons sa défaite aux Municipales. Les forces existent à Alès pour qu’en 2026 une nouvelle politique locale et communautaire soit mise en œuvre, plus juste socialement, plus préoccupée de la situation environnementale, plus respectueuse des différences. Pour ce qui me concerne, c’est à cette participation, c’est pour cette construction que je suis candidat."