NÎMES Une thèse pour mieux comprendre le suivi émotionnel des personnes atteintes du cancer des ovaires
Barbara Sirven est doctorante en psychologie à l'Université de Nîmes. La jeune femme en quatrième année a décidé de choisir le sujet de thèse suivant : le vécu affectif des femmes atteintes du cancer de l'ovaire.
Le cancer des ovaires est une tumeur touchant environ 5000 femmes par an. Comparé à d'autres cancers, il est parfois délicat de le soigner en cas de diagnostic avancé, bien que les progrès de la médecine aujourd'hui augmentent le pourcentage de chance de guérison. La doctorante en quatrième année de psychologie Barbara Sirven a choisi de se pencher sur le sujet dans le cadre de sa thèse sur la dynamique et régulation affective chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire. "J'ai fait le Master de psychologie clinique et psychopathologie en thérapie cognitive, comportementale et émotionnelle. Mes thématiques de recherche s'orientaient déjà dans ce sujet, on a choisi de continuer là-dedans pour l'appliquer dans la psycho-oncologie par rapport à toutes les recommandations faites et le manque de connaissance sur les expériences affectives des patientes", déclare Barbara.
Affiliée à l'unité propre de recherche APSY-v, sa thèse est effectuée sous la direction des maîtres de conférence Sarah le Vigouroux, Louise Baussard et Élodie Charbonnier. Il existe beaucoup de travaux réalisés sur différents types de cancers, mais en raison des différences sur les guérisons ou les prises en charge, le sujet méritait d'être étudié pour Barbara. Financée par la Ligue contre le Cancer, elle remercie son comité du Gard qui la soutient et l'accompagne, en plus de mener beaucoup d'actions dans l'accompagnement des personnes atteintes d'un cancer.
Un questionnaire rapide pour faire avancer la recherche
Prendre part au sujet lorsque l'on est concerné ne prendra que quelques minutes de votre temps mais pourrait bien changer la vie de nombreuses femmes. Pour le moment, Barbara en est au stade de l'inclusion des patientes : "On va venir comparer les patientes ayant reçu un diagnostic de cancer des ovaires et observer leur processus de régulation affective et leur vécu par rapport à un groupe contrôle", explique-t-elle. Toute cette étape devrait être clôturée fin décembre/début janvier et bien évidemment, plus il y aura de participation, meilleurs seront les résultats.
Une thèse observationnelle qui permettra une fois terminée, de faire des préconisations sur le plan thérapeutique. Le but est donc d'avoir un prolongement pour aider les futures patientes. "Pour m'aider dans mon travail, je propose un questionnaire sur internet avec des réponses anonymes. Une fois que celui-ci est rempli, facultativement, elles peuvent répondre à un sondage quotidien fait sur une application, qui correspond à trois questions par jour pendant 14 jours. Cela nous permet de voir l'évolution des affects en temps réel", détaille Barbara.
Le lien pour participer au questionnaire : https://psychology.eu.qualtrics.com/jfe/form/SV_3TP7FEtp76fC63Q
Pour contacter Barbara par mail : barbarasirven.etude@gmail.com
Santé
Voir PlusActualités
NÎMES Une journée pour découvrir la réflexologie
Actualités
ANDUZE Sans souffle, Philippe Poncet réalisera un exploit ce mercredi jusqu'au Pont du Gard
Nîmes
SANTÉ À l’hôpital de Nîmes, l’innovation en action
Santé
BAGNOLS/CÈZE Le Centre hospitalier fête ses cinquante ans et honore le cancérologue Henri Pujol
Publi Reportage
SANTÉ Les centres Somno-Gard dépistent l’apnée du sommeil aussi chez les enfants
Actualités
GARD La ligue contre le cancer poursuit les Journées santé femme
Santé
PONTEILS-ET-BRÉSIS Une journée dédiée à la santé des plus de 60 ans au centre hospiltalier
Actualités
NÎMES Le CHU propose des consultations de gynécologie obstétrique en plein centre-ville
Actualités
GARD Virus de West Nile : cas confirmés en Camargue
Santé
NÎMES Elles s’exposent pour Belle et Rose
Actualités
VIDÉO CHU de Nîmes : immersion au service de cancérologie
Actualités
NÎMES Le CHU organise une semaine de la sécurité des patients
Santé
L'INTERVIEW Le médecin urgentiste Philippe Fournier : "La coqueluche est une maladie grave chez les nourrissons"
Santé