ÉCONOMIE Initiative Gard et Bpifrance main dans la main pour accompagner les chefs d’entreprises
Depuis 22 ans, l’association Initiative Gard accorde des prêts d’honneur, à taux 0%, aux chefs d’entreprises désirant créer, reprendre ou développer leur entreprise. Un dispositif vertueux, dans lequel Bpifrance, la Banque publique d’investissement, joue un rôle crucial.
L’activité d’Initiative Gard ne connaît pas la crise, et c’est bon signe. Depuis sa création, l’association voit son activité croître, pour soutenir toujours plus de projets, et donc d’emplois. Certaines belles boîtes de notre département, comme SDTec, le groupe Ecia ou la brasserie Meduz, ont été aidées à un moment ou à un autre par les prêts d’honneur d’Initiative Gard. Un dispositif proposé main dans la main avec Bpifrance, que présente la directrice d’Initiative Gard Alice Jollivet.
Objectif Gard : Commençons par rappeler le principe du prêt d’honneur, le coeur de votre activité. À quoi sert-il et à qui s’adresse-t-il ?
Alice Jollivet : Les prêts d’honneur de l’association Initiative Gard servent à aider les gens qui veulent créer, reprendre ou développer leur entreprise. Donc des futurs chefs d’entreprise ou des chefs d’entreprise déjà existants qui veulent se développer. Ce sont des prêts personnels, à taux 0%, qui viennent en complément d’un prêt bancaire. Ils servent à renforcer l’apport des chefs d’entreprise pour leur permettre de financer des choses que généralement la banque ne finance pas, à savoir la trésorerie et le stock. Ce ne sont pas des prêts affectés, ils financent un besoin qui permet à l’entreprise de pouvoir investir ou d’avoir cette sécurité de trésorerie. C’est fait pour tous les chefs d’entreprises, quel que soit leur secteur d’activité du moment qu’ils sont dans le Gard et le canton de Ganges.
Ces prêts sont attribués par un jury de professionnels.
On monte un dossier avec eux, avec les points de force et de vigilance de leur projet, et ils viennent devant un comité d’agrément. C’est ce comité qui va décider d’attribuer ou de refuser le prêt. Le comité est constitué par les bénévoles de l’association, il y en a 400, ce sont des chefs d’entreprise, actifs ou retraités, de toutes les professions qui gravitent autour du chef d’entreprise. Il y a un échange, des conseils.
Quel volume représentent ces prêts d’honneur ?
La projection à 2021 est de 160 entreprises aidées, et 2,5 millions d’euros prêtés.
Vous faites partie d’un réseau qui accompagne les entreprises, votre rôle y est capital.
Nous sommes un des maillons de la chaîne, il y a la partie amont, avec les chambres consulaires, des experts-comptables, des organismes privés. Il y a la partie financière, avec les banques et nous, nous intervenons tous en complément, il n’y en a pas un qui remplace l’autre, et il y a l’après, avec le suivi, le parrainage qu’on peut proposer. Nous pouvons tous intervenir sur la partie suivi, mais sur la partie financière il n’y a pas d’autre structure telle que la nôtre qui propose des prêts à taux 0% sur toutes les activités sur le département du Gard.
Quel est le rôle de Bpifrance dans ce réseau, et plus précisément dans votre activité ?
Nous connaissons une forte croissance, et les remboursements que nous avons tous les mois ne suffisent pas pour pouvoir continuer à prêter à de nouveaux projets, il faut apporter de l’argent en plus sur le fonds de prêts. Bpifrance prend une partie de l’enveloppe demandée par le chef d’entreprise sous forme d’un prêt alloué en complément du nôtre, c’est ce qu’on appelle le prêt d’honneur création reprise (PHCR, ndlr).
Bpifrance vient donc assumer avec vous une partie du risque.
Tout à fait, on partage le risque. Ça nous donne les moyens de notre croissance, car nous sommes toujours en croissance d’activité, et nous sommes limités à un moment sur notre fonds de prêts, donc ce partenariat nous permet d’avoir des fonds pour pouvoir continuer à aider plus de monde. Bpifrance nous donne les moyens pour notre croissance, c’est important.
Donc Bpifrance est un véritable partenaire pour vous.
Bpifrance a plusieurs outils que nous mobilisons. Outre le PHCR, il y a le prêt d’honneur solidaire (PHS, ndlr), pour les demandeurs d’emploi, les jeunes de moins de 30 ans, les bénéficiaires de minimas sociaux etc. qui ont des besoins pour créer leur propre emploi, pour lequel notre rôle est de détecter les projets et de décider si Bpifrance peut les financer ou pas. Nous faisons de l’expertise sur ce dispositif avec notre partenaire. Nous sommes sur un vrai partenariat, véritablement efficace.
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