PONT DU GARD Le prix « Innover à la campagne » revient pour une cinquième édition
Puisque l’innovation n’est pas l’apanage des grandes métropoles, le prix « Innover à la campagne », créé à Uzès par le directeur de Bayard nature et territoires Éric de Kermel et Better Life Factory, désormais organisé par le tiers-lieu le 21, revient pour une 5e édition les 26 et 27 octobre au Pont du Gard.
La philosophie reste inchangée : « récompenser des entreprises, pas des projets, qui innovent dans les domaines technologique, environnemental ou sociétal, implantées à au moins 20 kilomètres d’une ville-centre de plus de 20 000 habitants », résume Olivier Ruault, du tiers-lieu le 21. Le critère géographique, qui donne son sens au prix, ne le limite pas, puisque « les deux tiers de la France sont concernés », précise-t-il.
Et ça se voit dans les candidatures parvenues jusqu’aux organisateurs : on en compte 125, venues de 13 régions, dont la Guyane. Pas mal, même si c’est moins que l’année dernière. « En 2022, nous avions reçu 180 candidatures, cette année c’est 30 % de moins, du fait de la conjoncture économique qui se tend, d’autant plus dans la ruralité, et de la perte d’un partenaire qui nous générait une trentaine de candidatures par an », analyse Olivier Ruault.
Les organisateurs font toutefois contre mauvaise fortune bon coeur, puisque s’il y a moins de quantité, il y a plus de qualité. Ainsi, le jury de présélection, constitué de bénévoles du réseau Initiative France, a décerné des notes de 15/20 et plus à 44 % des dossiers, « contre environ 30 % d’habitude », précise Olivier Ruault. L’ensemble des partenaires du prix, des institutionnels comme le Département, l’Agence de développement économique de la Région ou les Parcs naturels régionaux de France, mais aussi le groupe Carrefour ou la fondation Terre & Fils, ont ensuite fait leur sélection parmi les 180 candidats.
Ils en ont retenu 11. « Ces 11 boîtes sont nominées pour ‘pitcher’, puis gagner un prix », présente le cofondateur du tiers-lieu le 21. Il est intéressant de relever que ce prix national, créé dans le Gard, attire des entreprises locales. Ainsi, sur les 11 finalistes, 5 sont d’Occitanie, dont 2 du Gard. Les Hauts-de-France, l’Île-de-France, la Normandie et la Nouvelle-Aquitaine complètent la carte des 11 projets retenus pour concourir au grand prix, aux quatre prix thématiques et au coup de coeur du jury. Un jury présidé par Julie Davico-Pahin, qui a monté une entreprise de panneaux photovoltaïques sur les exploitations viticoles dans les Bouches-du-Rhône.
Si les prix ne sont pas tous dotés en espèces sonnantes et trébuchantes, « l’impact est grand pour les lauréats, qui poussent des portes et ont de la visibilité dans des réseaux avec des grands groupes », affirme Olivier Ruault. Notez que les ‘pitchs’ des nominés le jeudi 26 octobre de 14h à 19h et la remise des prix le vendredi 27 à 10h au Pont du Gard rive droite sont ouverts au public, gratuitement, sur inscription ici.
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