NÎMES Damien et Maxime ont couru le marathon de Paris
Ce sont désormais de vrais marathoniens ! Maxime Garnier, 26 ans, et son ami Damien Deso, 24 ans, sont venus à bout des 42,195 km du marathon de Paris, organisé dimanche dernier.
Objectif Gard : Pourquoi vous êtes-vous lancés dans une telle aventure ?
Damien : J'ai commencé à me préparer en juillet dernier avec deux à trois entraînements par semaine. Je me suis vraiment passionné pour ce sport que je pratique régulièrement. Le marathon de Paris est une étape phare et, même mondiale, dans l’univers de la course à pied. Quand on l’a fait, on peut être considéré comme un vrai marathonien. C’est-à-dire un coureur avec de l’expérience et non plus un débutant.
Maxime : Moi, c’était surtout par plaisir et pour voir si j’en étais capable. Pour être franc, je ne me suis pas vraiment préparé. C’est surtout Damien qui m’a chauffé pour le suivre ! J’avais simplement fait quelques courses comme le Nîmes urban trail, mais jamais des parcours aussi longs.
Comment avez-vous vécu votre course ?
Maxime : Je me souviens que j’étais très pressé d’être sur la ligne de départ. Les sas ont été ouvert avec du retard… Tout le monde se poussait pour rentrer à l’intérieur puisque les départs étaient échelonnés au vu du nombre de coureurs. D’ailleurs dans mon sas, j’ai vu le biathlète Martin Fourcade, quintuple champion olympique.
Damien : Moi aussi, au départ, j’étais très excité. J’ai vécu cette course avec beaucoup d’émotions. Ça faisait plus d’un an et demie que j’y travaillais. Beaucoup d’émotions aussi avec ma sœur qui m’a accompagné et que je remercie encore ! Une fois passé les 17 km, j’ai appelé ma mère puis mon père pour qu’ils me donnent de l’énergie. J’étais très concentré et j’ai apprécié la belle énergie qui se dégageait du public.
Qu’avez-vous préféré dans cette course ?
Damien : Le début aux Champs-Élysées, c’était quelque chose ! J’ai trouvé le milieu de la course un peu monotone… Par contre, j’ai adoré l’ambiance et à la fin de la course, j’ai même fait signe au public de nous encourager.
Maxime : Les encouragements, ça a vraiment fait du bien ! Ce que j’ai aimé, c’est que j’ai pu reconnaître plein de monuments comme la Tour Eiffel, le Louvre, le Trocadéro, l’Arc de Triomphe… Par contre, le bois de Vincennes je l’ai trouvé très long et monotone !
Quels ont été les moments les plus difficiles ?
Maxime : Les crampes, c’est le plus dur et les gens qui vous poussent pour passer.
Damien : Les sept derniers kilomètres… C’est la où commence véritablement le marathon. C’est un combat contre toi-même. Aux 500 derniers mètres, j’ai regardé en l’air en pensant à mes grands-parents qui nous ont malheureusement quittés.
La prochaine étape ?
Maxime : Ouh là… Pour l’instant, je n’ai aucun objectif de prévu. Je pense que je referai Paris.
Damien : Ben moi, c’est le marathon de L’Hortus, 44 bornes au Pic Saint Loup. C’est plus compliqué que le marathon étant donné qu’il y a beaucoup de dénivelé.
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