Une saison en enfer. Jeffrey Assoumin vient de clore une saison qu'il préférerait sans doute oublier. À 31 ans, le franco-camerounais a traversé une année difficile, marquée par une blessure - rupture du ligament croisé antérieur - survenue lors de la deuxième journée de championnat de National 2 à Grasse en septembre 2023. Indisponible pendant les six premiers mois de la saison, Assoumin a travaillé intensément avec le préparateur physique du club, Arnaud Grosselin, pour préparer son retour. Et au vu de la situation délicate de l'OAC à ce moment-là de la saison, la présence d'un joueur pleinement opérationnel aurait été cruciale pour l'équipe. Mais alors que la crainte d'une rechute planait, elle s'est malheureusement confirmée. Le genou du joueur s'est soudainement bloqué à l'entraînement, nécessitant une nouvelle opération en mai dernier et prolongeant son absence à une date encore incertaine. En avril, dans nos colonnes, il confiait non sans émotion « subir la chose ».

Un statut au club incertain

Depuis son opération, il travaille sans relâche à sa récupération et reste optimiste : « Pour le moment, cela se passe bien. Je n’ai pas de douleurs, pas de pépins, c’est plutôt bien. Je peux avancer tranquillement », confie-t-il. Le latéral est néanmoins arrivé au terme de son contrat avec le club alésien en juin. Mais l'histoire ne semble pas terminée... enfin, elle dépend de multiples facteurs, et plus particulièrement son état physique - puisque ses qualités ne sont ici pas remises en question. « Mon statut vis-à-vis du club est particulier pour le moment. » Particulier, c'est peu dire. En effet, Jeffrey Assoumin fait actuellement sa rééducation... avec l'OAC, malgré l'expiration de son contrat. « Les discussions sur un éventuel contrat reprendront au moment de la reprise sur le terrain, en fonction de mon état et de tout le reste. On peut me considérer comme étant dans le groupe, mais sans contrat ni licence au club. »

Pour l'heure, Jeffrey Assoumin se concentre sur sa rééducation. « Pour le moment, je fais uniquement des séances de kiné et de musculation en salle avec le groupe », explique-t-il. Malgré les incertitudes, il garde sa positivité : « J’essaie de relativiser, je n’ai pas vraiment le choix. N’ayant pas joué toute la saison dernière et encore moins cette demi-saison, c’est déjà un soulagement d’avoir un endroit où m’entraîner pendant ma rééducation. » Assoumin continue donc son travail de récupération, avec l’espoir de retrouver prochainement toute sa forme et de pouvoir envisager sereinement la suite de sa carrière. Il est également dans l'attente d'éventuelles négociations avec l'OAC, club qu'il considère comme sa priorité.